La loi sur les palmiers interdit formellement d'en couper, sous peine de très fortes amendes (5000 dhs par palmier, soit presque trois fois le SMIG) C’est quelque chose qu’on ne voit qu’à Marrakech : un palmier fièrement dressé au beau milieu de la route, ou poussant d'une manière disons un peu aléatoire.
On ne croise pas ces palmiers sur les seules routes peu fréquentées de la Palmeraie mais même au milieu des petites rues étroites et encombrées de quartiers résidentiels contraignant parfois les automobilistes à de périlleux zigzags.
Les entrepreneurs de travaux publics, assujettis à cette loi, préfèrent donc laisser des palmiers au beau milieu de la route, en les signalant (ou pas !) par quelques aménagements sommaires comme sur cette photo.
Mon ami Ahmed me confiait avec humour l'autre jour : "A Marrakech, tu ne peux pas toucher à un palmier, mais tu peux transporter un mort dans ta voiture."
Pour le palmier, je l'ai cru.